Voir Topo Camptocamp

Voir Le Topo/Photo par "Marc Desseux"

Avec : Rémi -> Voir Sortie Camptocamp

L’oiseau de feu c’est tout d’abord un mythe pour le grimpeur Savoyard et puis surtout une histoire d’amitié de cordée. En 2003 avec Rémi nous gravissions le « Tonneau des Danaïdes », la voie facile de la Mamule, nous pensions à l’époque ne jamais pouvoir faire cet itinéraire n’ayant pas même le niveau 6b à vue… Et puis l’entrainement aidant nous avions désormais cette « croix » à faire ! Avant son départ au Chili, Rémi me disait : « Tu m’attends pour faire L’Oiseau de Feu ?! ». Ce projet nous tenait à cœur à tous les deux et c’était évident que nous allions le réaliser ensemble.

Arrivée au parking des Confins, il est 9h45, le paysage est digne d’un plateau nordique… frisquet ! On part bien équipé… pour ma part : une carline à manche longue, deux pulls et une gore-tex plus des gants et un bonnet, il doit faire moins de zéro degré !

On connait bien la marche d’approche et nous sommes donc rapidement au pied des hostilités. Une cordée vient déjà d’entamer la première longueur mais à butée à cause du froid et est donc en train de se réchauffer au soleil. On s’aperçoit qu’ils n’ont pas pris le bon départ (voie récente plus à droite). A ce moment Rémi n’a pas de motiv à cause des températures plutôt basses, moi je suis au taquet complet ! Et je m’équipe déjà après avoir bouffé mon sandwich.

La première longueur est encore à l’ombre mais la partie supérieure est elle ensoleillée, je pars donc dans ce 6b+ à froid et c’est bien le cas de le dire ! Après 3 mouvs j’ai l’onglée… je mets les gants quelques minutes puis enquille et torche la suite… R1 il fait enfin bon au soleil. Je m’aperçois dans l’excitation que j’ai oublié mes baskets au pied de la voie… tant pis je ferais la descente en chausson. (Rémi oubliera lui son appareil photo)

Il me rejoint en tirant aux points et arrive au relais dans un état second… Je lui propose même à ce moment, la possibilité de redescendre en rappel. Il décide quand même de m’assurer dans la longueur suivante en dalle, le crux de la voie en 6c obligatoire. Le départ est raide, engagé et je fais une erreur d’itinéraire, petite pause donc avant de repartir. La dalle est alors torchée sans même me poser de question… et j’arrive à R2 en criant une phrase un peu absurde, sachant que les difficultés morales venaient d’être passées (et non elle ne sera pas révélée !).

Rémi me rejoint, coche la longueur et arrive supra-motivé pour commencer le réversible. Il torche la longueur suivante bien conti en 6b+, c’est ainsi que débuta l’une des plus belles voies de ma vie. Je reviendrais la faire c’est une certitude.

22/10/2007 [22:08] : Biquet
Mais quelle etait la (je cite) "phrase un peu absurde" ? Un truc du style :

"maman maman j ai mange du chocolat"

ou encore :

"c est beau c est bon c est tout roblochon"

A n en point douter, cette non revelation de cette enigmatique phrase va dechainer les passions et les tractations les plus folles :P

22/10/2007 [23:04] : Guillaume
Salut Elie en live depuis Munich :-)
Seul Rémi pourrait réveler cette exclamation mais je doute qu'il ne le fasse... En tous les cas le Guillaume était content d'avoir enchainé cette dalle un poil engagée et il le faisait savoir en attrapant le relais !

23/10/2007 [00:35] : Pince moi
Il s'est écrié
-Réponse A : Baaaaaaase
-Réponse B : Raaaaaacheeeeeeellllllllllllllllllllllll
-Réponse C : Tabernacle ct une sacrée bambée qu'cette varrape
-Réponse D : La réponse D

23/10/2007 [09:06] : Régis
On t'as reconnu Pince moi alias le lutin

23/10/2007 [09:18] : Rachel Green
Qui m'appel?

20/10/2022 [16:08] : Le curieux
Et 15 ans après, c'était quoi la fameuse phrase absurde?

05/11/2022 [10:26] : Guillaume
@Le curieux : Je ne m'en rappelle plus ! Mais surement un juron ;-)

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